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C'est un fait des plus étranges. Jadis l'espoir eschatologique était toujours accompagné d'une angoisse apocalyptique, alors que maintenant le côté apocalyptique de l'affaire reste dans l'ombre, quand il n'est pas complètement gommé. Cela va si loin qu'à l'époque où l'on accordait sa confiance à des "sauveurs" tels que Hitler, on se refusait à croire les mauvais augures. Et quand le malheur s'est vraiment abattu, provoqué par ces mêmes "sauveurs", on n'a rien compris, rien appris : on n'a tiré aucune leçon de l'expérience.

 

Qu'est-ce qui s'y opposait ?

La croyance au progrès.

 

C'est la croyance à laquelle nous avons adhéré pendant des générations, la croyance en une progression prétendument automatique de l'histoire, qui nous a privés de la capacité d'envisager la "fin".

Elle en a privé même ceux d'entre nous qui ne croient déjà plus au progrès. "

Günther Anders

Si les hommes se battent de plus en plus, c'est qu'une vérité s'approche contre laquelle réagit leur violence. Le Christ est cet Autre qui vient et qui, dans sa vulnérabilité même, provoque un affolement du système (…) Personne ne veut donc voir ni comprendre que le «retour» du Christ, dans la logique implacable de l'apocalypse, ne fait qu'un avec la fin du monde».

 

 

 

«Il nous faut tenter de comprendre cette parenté mystérieuse entre la violence et la réconciliation (…) Ce qu'on ne veut pas envisager, précisément, c'est que la réconciliation est l'envers de la violence (...) Le Christ fait scandale parce qu'il dit cela, parce qu'il vient révéler aux hommes que le Royaume se rapproche en même temps que s'accroît leur folie "

René Girard

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