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Semeurs discrets ou vampirisateurs de visibilité mondaine?
Orwell, François et notre rapport au pouvoir

"Ce n’est pas entre violence et non-violence que passe la grande différence, mais entre avoir ou ne pas avoir le goût du pouvoir. " 

 

George Orwell

On se la joue anti-capitaliste radical et on prône la décroissance, l'écologie intégrale, la protection de toute vie, l'amour du prochain, la défense des plus vulnérables, le sens retrouvé des limites et du bien commun.

 

Merveilleux.

 

Pourtant, une seule question importe et sous-tend finalement tout le reste, l'incarnation ou la dérisoire vacuité de ce flot de bonnes intentions révolutionnaires : dans le fond, aspirons-nous à nous faire serviteurs discrets, souterrains et inutiles, laissant (donc) à d'autres les places à papa, les honneurs mondains et l'alléchante fréquentation des pontes et vaches sacrées, ou au contraire, inavouablement bien sûr, les convoitons-nous goulûment, avec leur lot de tribunes en vogue, ajoutées au pactole de la visibilité flatteuse et de la grassouillette respectabilité, couronnement de toute carrière d'anarchiste au garde à vous et de grand rebelle auto-satisfait?

"Jésus nous invite à changer de mentalité et à passer de la convoitise du pouvoir à la joie de disparaître et de servir." 

 

Pape François

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